L’arrivée

Où l’auteur atterrit dans la Venise du Nord, en rencontre les habitants et découvre son nouveau logement.

Stockholm, terre de contraste

Comme convenu dans le précédent billet, je m’en vais vous conter mon arrivée à Stockholm, capitale du Nord et en particulier de la Suède. Arrivé mercredi 27 juillet par avion depuis l’aéroport Charles de Gaulle (un truc en béton immense), une des premières choses qui m’a frappé à l’atterrissage est la verdure d’Arlanda : il faut attendre que l’avion pivote de 180° pour que les sapins visibles part le hublot soient remplacés par le terminal !

L’autre chose qui choque, et qui justifierait pour moi le remboursement du billet d’avion, c’est la température. Nous sommes d’accord que la Suède est une contrée nordique, où l’on est en droit d’atteindre des températures civilisées, voire, fraîches ? Eh bien non, il faisait 28°C, et il continue de faire bien lourd… C’est un scandale.

quelle beau bâteau !

Le Chapmann est une bâteau qui sert d’auberge de jeunesse. Cette photo a été prise dans Stockholm : c’est une ville extrêmement verte !

Hormis les inconvénients liés à la température bien trop élevée, Stockholm est une ville très agréable à visiter et fort coquette, bien qu’un magasin sur trois environ dans le centre ville soit un H&M. Si le rouge brique est probablement la couleur la plus répandue, on trouve également des bâtiments verts, bleus, jaunes… Ce qui rend cette ville bien plus colorée que ce à quoi nous autres français sommes habitués ! Certains (i.e ma sœur) vont même jusqu’à affirmer que cela donne un aspect méridional à la ville, aspect renforcé par la température tropicale. Je ne suis cependant pas sûr que cette impression passe l’hiver…

gamlastan

Une vue de l’île où se trouve la vieille ville. À droite, le palais royal, ailleurs, d’autres trucs.

N’oublions pas le but premier de ma présence ici : je suis là pour emménager ! Cap sur KTH donc pour récupérer mes clefs. Comme je m’y attendais, l’université est très classe, tout en brique rouge avec des statues et tout. Classe. Très. Un mauvais esprit ferait probablement remarquer que ça change des écoles d’ingénieurs françaises construites dans les années 70 et de ce fait fort laides. Il n’aurait pas tort. Comme tous les Suédois à qui j’ai parlé jusqu’à présent (commerçants (pleins), conducteurs de bus, serveuse…), l’employée de KTH s’exprimait dans un anglais impeccable. De plus, en particulier les plus jeunes, les suédois non seulement parlent parfaitement anglais mais en plus avec un accent… Américain. À couper au couteau : si on ne sait pas qu’ils sont suédois, on ne le remarque pas.

Voilà ce qui fait fasse au palais royal. Classe.

En ce moment au musée d’art de Stockholm, l’exposition « Lust and Last » (Luxure et Vice en Suédois) propose entre autre plein de peintures françaises montrant des gens relativement peu vêtus. Oui, l’affiche est une peinture de nonne montrant ses fesses.

Ma chambre, un bilan mitigé

Située donc en la merveilleuse cité de Tyresö (prononcez « Tiresseu », avec un « r » roulé), ma chambre est sympa, bien qu’extrêmement vide à mon arrivée. Voici d’ailleurs une photo du lieu:

L'intérieur de ma chambre, extrêmement bien rangée à l'heure actuelle comme vous pouvez le constater

Ma chambre en l’état actuel des choses, i.e avant une virée chez Ikea. Notez les jolies fleures inamovibles sur les murs…

Mon étage de résidence est envahi par les français, dont un bataillon de Supélec’iens, mais je pense pouvoir survivre, d’autant qu’ils ont l’air plutôt sympa. On va d’ailleurs aller ce soir à une soirée suédoise à Tyresö, je me demande ce que ça va donner. Je vous raconterai ça une autre fois.

À bientôt camarades pour de nouvelles aventures !

Je suis en très nul en photographie, je sais.